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 Les panzers sont sur la chaîne... l'assemblage est en marche !

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MessageSujet: Les panzers sont sur la chaîne... l'assemblage est en marche !    Les panzers sont sur la chaîne... l'assemblage est en marche !  EmptyLun 1 Déc - 17:30

Alors oui je préviens tout de suite, je compléterai au fur et à mesure et même ce qui est présent en ce moment ne sera pas définitif car très incomplet.












ALLEMAGNE
Allemagne . Ludwig . Homme . Européen . Berlin Est/Ouest ; Prusse . Allemagne d’Hetalia . Dresseur d’italiens .

Grâce à Berlin Est . Aucun  . Tous les gens réunis ici . A envie d’en connaître plus~. Activité sur le forum ?/7 . Panzer .


. Ce à quoi je ressemble .


*remet son col et sa cravate en place*
Hum alors il semblerait que le moment soit venu de se présenter, alors si vous êtes décidés à rester ici et m’écouter vous avez intérêt à filer droit pas comme un certain italien ! Donc tout le monde en ligne et j’en veux pas un qui dépasse !

Alors si vous voulez -puisque me regarder ne semble pas vous suffire- je mesure 1 m 80, j’ai les cheveux blonds toujours coiffés en arrière (de façon impeccable soulignons le) et j’ai les yeux bleus… … … *pose la main sur son pistolet* Qui a dit aryen ? Pas la peine de mentir je l’ai entendu… Enfin passons *air soupçonneux*.

J’ai la plus part du temps les sourcils froncés (ce doit-être à force de m’occuper d’Italie).

Me devant de montrer l’exemple et de relever le niveau de l’Union européenne je possède une bonne musculature ce qui doit convenir à un pays fort !

On en arrive donc aux vêtements n’est ce pas ? La plus part du temps je porte mon Waffenrock c’est à dire la tenue militaire de la Wehrmatch que je tiens de mon grand frère Gilbert. Entièrement verte, elle est composée d’une veste avec des bandes de tissu noir aux manches et sur le col avec de fines lignes blanches. Bien évidemment un héritage prussien trône fièrement à mon cou et il s’agit de la croix de fer et rien ni personne ne m’empêchera de l’arborer. Un simple pantalon compose le reste de l’uniforme avec mes bottes noires et ma ceinture.
Il existe une autre tenue qu’il m’ait arrivé de porter, il s’agit de celle de la SS. Certes ce n’est pas avec une joie extrême que j’ai dû l’enfiler du fait de ce qu’elle représente, mais avouons le, une création d’Hugo Boss ne laisse pas indifférent pour tous ceux fascinés par l’uniforme et l’élégance. Mais en raison des événements passés, elle fait office de relique d’un temps révolu qu’il ne faut cependant pas oublier.

. Et dans ma tête ? .

Mentalement… On peut dire que tout va bien même si certains pourraient y trouver à redire *regarde Italie* surtout quand il s’agit de travail. Alors oui il faudra retenir que pour moi, le règlement, c’est le règlement ! Droiture et discipline que voilà de jolis termes. Donc autant dire que la rigolade… c’est terminé ! Mais ne mélangeons pas tout, même si je parais sévère et exigent, ce n’est pas par plaisir, mais par nécessité ! Il faut savoir être à la hauteur de ses ambitions après tout.

Ce qui me tiens à coeur, c’est la protection de mes amis, en particulier celle de l’italien *bruit de culasse* je pense que je suis assez clair. On peut dire que c’est une protection nécessaire pour celui-là… Si je ne suis pas là les choses tournent généralement à la catastrophe, mais je commence à me dire qu’on ne pourra pas le changer.
Encore une chose à laquelle on ne touche pas, la famille, certains ont essayé, mais malencontreusement un panzer a dû leur rouler dessus avouez que ce n’est pas de chance -l’accident bête-.

Je vais tout de même vous rassurer, je sais être patient et calme quand cela est nécessaire et suivant la personne bien entendu. Mais comme on dit il faut savoir faire des concessions, en particulier dans l’Union européenne. Autant dire qu’on ne peut pas être conflit avec le monde entier… certaines expériences douloureuses l’ont d’ailleurs prouvées… Cependant, mieux vaut ne pas se trouver dans les parages si je m’énerve, un italien averti en vaut deux.

Heureux de voir que vous êtes toujours là -pas comme si vous aviez le choix- par ce que ça ne fait que commencer.      

. C'est moi, et alors ? .

Ce que j'aime : La discipline, l’ordre, le travail, la stratégie militaire, les panzers, l’économie, être avec Italie (oui quand même), sa famille, les pommes de terre, les Würst et la bière, les chiens et faire des gâteaux.

Ce que je n'aime pas : Le désordre, les flemmards, le manque de rigueur, les séparations.

En bref : De la rigueur et encore un peu plus de rigueur ?
. Il était une fois, une nation .

Bon… nous voilà donc au moment qui vous intéresse le plus n’est ce pas ? Étant loin d’avoir atteint l’âge de la sénilité du fait de ma jeunesse, je pense pouvoir vous conter avec précision mon histoire, même si toutefois nous ne sommes jamais à l'abri d’un quelconque oublis. J’aurais voulu faire preuve d’originalité, mais avouez que commencer par mon arrivée sur cette Terre n’est pas dépourvu d’un certain bon sens vous en conviendrez.

Je ne sais pas si on peut dire d’une guerre qu’elle a eu du bon, mais à titre personnel je ne serais pas ici sans elle. On peut donc admettre que quelque chose de positif puisse ressortir d’un grand drame. C’est le 18 janvier 1871 au château de Versailles alors que Paris est assiégée que l’officialisation de ma naissance est concrétisée. Mais pour prendre soin de moi, Guillaume 1er fut proclamé empereur (Deutscher Kaiser, « Empereur allemand »), de ce qu’on m’apprit, il était roi chez mon grand frère Prusse (une explication de la préférence de ce personnage pour mein bruder...). Toute cette unité se fit dans la plus grande joie des partis présents, mais quelques jours plus tard le désespoir français pris le pas sur l’unification.  Le 10 mai avec le traité de Francfort pris officiellement fin la guerre franco-allemande (ou franco-prussienne si vous préférez) avec une France terrassée et isolée par les bons soins d’Otto von Bismarck via l’entente des 3 empereurs (empire allemand, Autriche-Hongrie et Russie).

Je naissais, mais sans le savoir j’allais apporter sur le monde son lot de malheur. De ce désastre j’emportais déjà une part de France avec moi sous la dénomination d’Alsace-Lorraine et accompagnée d’une occupation armée jusqu’à paiement de l’indemnité dû. Mais je n’allais pas tarder à découvrir que le plus dur était à venir.

On diagnostiqua chez moi en 1872 une certaine maladie du nom de Kulturkampf qu’on ne parvint à soigner qu’en 1886. Durant cette période, une lutte opposa l’Elgise Catholique au pouvoir en place, l’idée simpliste était une séparation entre l’Etat et l’Eglise. Mais cette dernière étant redoutable et puissante, la lutte ne fut pas simple pour Bismarck. Cependant, malgrè ses problèmes, cet homme semblait vouloir prendre soin de moi car durant cette période il chercha à me faire gagner en force. En effet, en 1883 des colonies en Afrique (Sud-Ouest africain, Togo), en Extrême-Orient et dans le Pacifique vinrent accroître ma constitution.
Un événement qui m’a beaucoup intéressé à l’époque était un congrès se déroulant chez mon grand frère et ma grande sœur, Berlin. On y démontra ma place de grande puissance même si par la suite ce fut Russie qui en pâti du fait d’une certaine inaction de ma part même si les décisions prises n’étaient pas de mon oeuvre. Mais m’étendre jusqu’en Afrique n’était pas la seule mesure qui avait été prise car en 1882 on m'unit à Autriche (Duplice) puis à Italie (Triplice) nous surnommant ainsi la Triple Alliance. Je n’avais rien à redire et étant toujours souffrant je n’inspirais qu’à me rétablir et de tels partenaires ne pouvaient qu’y contribuer.

Avançons jusqu’en 1905 si vous le voulez bien (remarquez la tournure courtoise, mais qui néanmoins ne vous laisse pas le choix de vous y opposer). Je ne sais pas quelle folie nous a engagé sur cette voie, mais quoi qu’il en soit nous n’avons pas hésité à emprunter ce chemin.
Sûrement suite à ma guérison et mon regain d’énergie, je n’ai pas hésité à vouloir entré en conflit avec mes voisins. Et c’est dès le 4 février de cette même année que je déclarais la Manche et les zones maritimes autour de France et Angleterre comme des zones de guerre. Ingénieux n’est ce pas ? Tout ce que je pu récolter fut une guerre économique accru de la part de Francis et un blocus intensifié à partir du 13 mars… Oui parfois il vaudrait mieux rester coucher… Ou alors faire des gâteaux… hum… oui c’est encore mieux !

*pousse un soupir*
C’est ici que va débuter l’une des périodes les plus sombre de notre histoire… même si, osons le dire, le pire est à venir. De quoi je veux parler ? Hé bien de la 1ère Guerre Mondiale mes chères amis, une escalade grotesque vers la guerre que chacun sera amené à regretter… moi le premier.
Tout commença le 28 juin 1914 par l'attentat contre l’archiduc d’Autriche François-Ferdinand à Sarajevo. C’est à cet instant que j’ai compris quelle ampleur allait prendre le jeu des alliances que nous nous étions tant attachés à former, de quelle naïveté j’ai pu être en croyant qu’il allait s’agir de simples amis. Je ne sais pas quelle folie nous a poussé à prendre ces décisions, mais en peu de temps France… Russie… Angleterre… et Belgique... étaient devenus mes ennemis…
On peut dire qu’un tel début de guerre a pu paraître bien étrange. Un certain enthousiasme régnait et chacun partait la fleur au fusil dans l’idée que le conflit serait de courte durée et que chacun pourrait bien vite retourner à ses occupations. Oh comme ils ont eu torts… mais ils ne l’apprirent que bien plus tard à leurs dépends. Et moi me direz-vous ? Certainement bercé d’illusions je n’étais pas bien loin de cet état d’esprit même si tout cela paraissait bien surréaliste. J’allais bientôt être plongé dans les “douces joies” d’un conflit armé.

C’est sur certains points de ce conflit que j’aimerai m’arrêter si vous me le permettez (ah oui et on me rappelle dans l’oreillette qu’en vérité vous n’avez toujours pas le choix).

Je me tenais là… à la frontière de mon voisin Belgique, le vent soufflait sur mon visage, m'apaisant comme pour me préparer au carnage qui allait survenir. Après avoir porté ma Croix de Fer à mes lèvres, l’arme à la main je franchissais cette ligne imaginaire nous séparant. Derrière moi, plus d’un million de soldats déferlèrent sur le terrain des opérations comme impatient d’en découdre et chacun d’eux avait dors est déjà pris rendez-vous avec la mort sans être sûr d’être reçu.
Le plan Schieffen pouvait se poursuivre.

Après une progression des plus rapides chez Belgique, la bataille de La Marne marqua un point d’arrêt net à nos succès…. Notre indécision vis-à-vis de Paris causa notre échec, tout comme les manquements dans le déploiement des troupes. L’heure n’était plus aux sourires ni à l'enthousiasme, les balles et les obus avaient fauché l’espoir comme la faux avait fauché les blés.
L’idée d’une victoire rapide n’était plus qu’une idée lointaine. Pourtant la bataille de Tannenberg qui avait été une défaite cuisante pour Russie nous avait conforté dans un dénouement rapide. A cet instant Prusse, mon frère et ma soeur Berlin avaient été menacés directement et tout danger avait dû être éradiqué avant qu’ils ne soient mis en danger. Le résultat avait été la capture de 90 000 soldats et de 500 canons, mais surtout, le facteur psychologique fut bien trop grand et l’armée russe ne put s’en remettre.

En mai 1915 nous avons pu assister au début de la guerre des tranchés avec les offensives d’Artois. France était décidé à en découdre et toute sa fureur s’exprimait dans de violents barrages d’artillerie et des attaques successives de l’infanterie, mais les manquements stratégiques de cette entreprise ne permirent pas d’atteindre les résultats escomptés.

Mais la boucherie ne faisait que commencer et Verdun (Juin - Novembre 1916) fut les portes de la mort pour moi tout comme pour France. Je fus hélas le premier à les franchir en ayant déclencher l’opération, les pièces d’artilleries fauchaient les vies et dévastaient le paysage pour le faire ressembler à un “no man’s land”. La vie s'éteignait, et tout ça pour quoi ? Pour rien… L’objectif stratégique n’était que très limité tout comme le gain territorial. Alors… warum ? Aujourd’hui on pense qu’il fallait saigner à blanc l’armée française.

Ah… si les massacres s’étaient arrêtés là, si la clairvoyance s’était emparé de certains hommes… mais ce ne fut pas le cas et à cette époque j’étais partagé entre tout ce que je voyais et ma fierté refusant la reddition. Avec les français, ce fut aux britanniques d’apporter leur soutien lors de la bataille de la Somme de Juin à Novembre 1916. Certes en infériorité numérique nous n’étions pas pour autant démunis et nous pouvions compter sur un lourd dispositif défensif, mais la mort était tout de même au rendez-vous….
En ces heures sombres, de gigantesques monstres d’acier s’étaient érigés contre nous foudroyant les hommes sur place. Mais passé la surprise et leurs premières victoires, la lenteur, l'insuffisance mécanique et les tirs de barrage transformèrent la menace blindée en d’innombrables amas de métaux fumants. Certainement un atout majeur… mais du moins… pas tout de suite.
Nous n’avions reculé que de 15 kilomètres et pourtant les cadavres étaient innombrables.

J’aimerai parler de choses plus joyeuses, mais que voulez vous… Alors quoi de mieux que d’évoquer le chemin des Dames ?
Ce n’étais pas un spectacle grandiose à observer… En préparation de l’attaque nous avions du abandonner la ligne Hindenburg pour supprimer un point faible du front. Et dès l’offensive française le chaos prit sa place au banquet de la guerre. Les blindés démontraient une nouvelle fois leur “inefficacité” au combat et rien n’empêcha les hommes de tomber, les pertes furent catastrophique du côté français et j’appris aussi que de nombreuses mutineries avaient éclaté (et nous n’étions pas épargnés).  

Peut-être désirez-vous de meilleurs nouvelles ? Du moins… pour moi et non pour Russie. Suite à la révolution bolchevique l’armistice est conclue le 15 décembre 1917 et le 3 mars 1918 la paix de Brest-Litovsk est signée. Quoi de mieux pour permettre le renforcement du front à l’ouest surtout depuis l’arrivée des américains. Mais aussi… quoi de mieux que d’envoyer plus d’hommes, que dis-je, des chiffres aux carnages. Mais n’est ce pas bientôt la fin ?

Confiants dans nos prévisions une stratégie différente a été mise en place pour écraser toute opposition. Le but était de lancer des offensives sur toute l’étendue du front, percer les lignes, et progresser. Mais l’objectif ne fut pas atteint car même si des avancées significatives ont pu être observées rien de décisif pourtant n’est à envisager et le seul effet aura été d’avoir décimé nos troupes et provoqué la panique et l’inquiétude chez les alliés. En voulant les séparés, ils se sont unis. De par la “proximité” de Paris, la fameuse Grosse Bertha est responsable de bombardements sur la capitale, mais rien ne pouvait plus empêcher notre défaite qui pointait à l’horizon.

La contre offensive des alliés fut sans merci et nous ne pouvions faire autrement que de reculer. Mais la colère du peuple fut la lance qui alla se ficher dans le coeur de la défaite. A titre personnel… cette guerre devait se terminer car j’étais dans un piteux état et j’avais été témoin de tellement de massacres que mon état psychologique était désastreux. Mon uniforme était en lambeaux et les blessures s’accumulaient à un rythme alarmant et j’essayais tant bien que mal de les soigner. Tantôt au front, tantôt à l’arrière j’avais l’impression d’être un jouet entre les mains de mes dirigeants. C’est pendant cette période que j’ai rencontré un homme répondant au nom d’Adolf Hitler, vous le connaissez n’est ce pas ? Cela peut vous paraître étrange, mais à cette époque, malgré son attitude un peu particulière, il s’avérait être quelqu’un de sympathique… ah si à cet instant j’avais su… passant à plusieurs reprises à deux doigts de la mort il n’en avait cependant pas franchi les portes. Après qu’il eu été gazé je n’allais pas en entendre parler avant un certain temps car d’autres affaires réclamaient mon attention.
Étrange vie n’est ce pas ?

Je n’avais pas posé les yeux sur les terres qui étaient miennes depuis le début de la guerre et ce que je vis me glaça le sang… Chez mon frère et ma soeur Berlin la marine s’était mutinée et la révolte éclata ce qui conduisit l’empereur Guillaume II à abdiquer le 9 novembre  et à demander l’armistice aux alliés 2 jours plus tard alors qu’il avait fuit… Est ce nécessaire de faire un commentaire là dessus ?
Mais ce n’était pas la fin car le 5 janvier 1919 la ligue Spartakiste avait provoqué une insurrection à Berlin mais qui fut réprimée dans le sang et sous les balles avec la mise à mort des révolutionnaires à la tête de l’insurrection le 15 janvier.

Alors oui nous aurions pu en rester là mais tout est bien plus drôle quand on s’amuse hein ?  La guerre était finie que pouvait-il arrivé ? Hé bien… ce que je vais appeler le traité de Versailles aujourd’hui, mais que j’ai longtemps appelé “Diktat” à l’époque vous allez comprendre.
Il s’agissait à la base d’un simple traité mettant fin le 28 juin 1919 au conflit qui venait de faire rage, mais pensez-vous qu’une seule once de pitié a été montrée envers moi et les miens ? Je ne crois pas. Soigneusement préparé à l’avance on m'amputa de l’Alsace-Lorraine, on créa le “couloir de Dantzig” sois disant pour donner un  accès à la mer pour Pologne, on me priva de mon potentiel militaire et dois-je souligner la somme colossale à verser ?
J’avais bien compris que France avait appuyé de tout son poids pour me mettre à genoux et c’était une réussite… mais s’il pensait que j’allais me laisser faire sans combattre il était dans l’erreur… je n’étais pas le seul touché, toute la nation ainsi que ma famille allait être la cible de cet acte humiliant et dégradant.
Il est donc vrai qu’à cette époque je vouais une profonde haine envers France, mais aussi vis-à-vis des autres puissances présentes… Mais vous auriez du les voir avec leurs petits airs suffisants…. A croire qu’ils n’avaient joué aucun rôle dans les événements qui s’étaient déroulés, ils devaient certainement être en villégiature à la campagne ?

J’étais donc contraint de rentrer chez moi la queue entre les jambes (-insérez votre blague vaseuse on vous connaît-).

Le 11 août 1919 était donc mis en place la constitution de Weimar formant une république démocratique et parlementaire. Pourquoi pas ? Peut-être fallait-il cela pour sortir de l’ornière ? Seul l’avenir pourrait le dire et personnellement le connaissant…. Hum…. il  y avait donc du travail !

Alors où en étions-nous ? Avec une économie au tapis et une dette astronomique que vouliez-vous faire ? A par travailler d’arrache-pied je ne voyais pas quoi faire d’autre et je m’y employais donc avec ferveur. Ces longues heures de labeur me laissez éreinté tant il y avait à faire…. même une fois chez moi le travail m’attendait et les dossiers avaient élu domicile sur mon bureau. Mais comme je me disais, il ne fallait pas perdre courage ! Un peuple entier était là et je pouvais compter sur ma famille même s’ils supportaient eux aussi le poids de l’échec.
Ce que je pouvais voir dehors n’était guère encourageant, la souffrance se dessinait sur le visage du peuple, la désapprobation de tout ce qui arrivait était de rigueur. J’entendais bon nombre de commentaires allant de la simple mauvaise humeur à de véritables critiques accusant les juifs (à cet époque je ne savais même pas de quoi ou de qui il était question). Et pire… de nombreuses agitations (parfois violentes) gagnaient le territoire.

Le 24 février 1920, j’étais de passage à Munich pour un événement organisée à la Hofbräuhaus (brasserie) dont j’avais eu l’écho. Nous étions un très grand nombre, mais vous m’excuserez je n’ai pas pris la peine de compter. C’est à ce moment que j’ai retrouvé un personnage dont je n’avais plus eu de nouvelle depuis la fin de la guerre, vous vous en doutez n’est ce pas ? Oui oui… il s’agissait bien d’Adolf Hitler.

Remettons les choses dans le contexte avant de continuer je vous prie. Je vous parle d’une époque ou ma mentalité était tout autre, où je n’avais pas connaissance de faits futur (qui le peut ?), j’étais animé par un désire de revanche et surtout je ne souhaitais que le bien être de mon pays (moi-même ?). Je puis vous assurer qu’en cet instant, peu de personnes ont vu le danger qui se profilait à l’horizon et je m’en voudrais toujours de mon manque de clairvoyance, mais l’histoire est telle qu’elle s’est déroulée, et personne ne peut la changer, il ne s’agit que d’un récit rappelons le. Reprenons.

Le discours qui eu lieu en cet endroit était presque… comment dire…. surréaliste ? Les mots s’écoulaient avec fluidité de sa bouche et ses gestes étaient comme hypnotiques. Tout le monde l’avait écouté et l’approbation était presque unanime. Un bref résumé ? Oh… simplement ce que devait être l’idéologie nazi…. réjouissant n’est ce pas ? Mais croyez le ou non, à l’époque j’étais persuadé que cela représentait l’avenir et vu la situation à ce moment cet homme incarnait l’espoir dont nous avions besoin. J’étais allé le saluer à la fin de son fameux discours pour lui exprimer tout mon soutien et le féliciter.

“Amateurs de sucreries, le 13 décembre 1920 fut la création de l’entreprise Haribo”

Puisque nous parlions de cet homme autant en dire un peu plus sur lui et sur ce qu’il a pu faire, rien de bien glorieux certes. Le 8 et 9 novembre 1923 il fut un des instigateurs d’une tentative de coup d’Etat à Munich (le Putsch de la Brasserie) qui tourna court lors d’une confrontation avec la police. La personne dans laquelle j’avais placé tant d’espoir s’était retrouvée entre les mains de la justice le 11 novembre 1923. A l’époque en ayant appris ce qu’il s’était passé mon opinion avait été mitigé. D’un côté on parlait d’un acte répréhensible, mais de l’autre…. est ce qu’il ne s’agissait pas du seul moyen de chasser ceux qui étaient incapables de nous relever et d’obtenir notre revanche ?
J’avais suivi avec attention le procès et quelque chose de surréaliste (cela devient monnaie commune) s’était produite. Suivant les accusations dressées à son encontre, Adolf Hitler avait pris la parole et s’était lancé dans une longue tirade. En un claquement de doigt l’audience avait rejoint sa cause et même la personne chargée de défendre l’Etat dans le rôle de l'accusation avait été réduite au silence par les magistrats. Ces derniers avait bu ses paroles, ils n’étaient déjà pas les plus fervents défenseurs de la République de Weimar, alors quand Hitler avait exposé tous les maux qui rongeaient selon lui mes terres, ils s’étaient montré intéressés.
Au final, le 1er avril 1924 la haute trahison avait été retenue contre Hitler ainsi qu’une peine de 5 ans d’emprisonnement où il n’en fit que 9 mois ce qui lui avait permis de constituer la rédaction de “Mein Kampf” retraçant toute son idéologie.

L’agitation qui régnait dans le pays depuis la fin de la guerre était de plus en plus palpable et les groupes extrêmes étaient de plus en plus présents. Je vais vous épargner certains détails qui certes combinés n’en sont pas, mais qui peuvent être résumés en quelques mots. Tout simplement, le parti nazi et Hitler via de nombreuses intrigues politiques avaient réussi à obtenir une représentation conséquente même si le peuple n’était pas unanime pour les suivre et des voix s’étaient levées pour prévenir d’un danger imminent.

Le 30 janvier 1933 j’ai pu assisté à un événement majeur dans l’histoire de l’Allemagne et peut-on dire pour plus tard, de l’humanité. C’est en ce jour qu’Adolf Hitler fut nommé Chancelier par le président de la République allemande, le maréchal Paul von Hindenburg. On avait pu lire le dégoût sur son visage quand il avait été contraint de prendre cette décision et à l’inverse Hitler jubilait de son triomphe à venir. Le parti National-socialiste avait pris bien trop d’ampleur pour être tenu hors des rouages de l’Etat et de sa direction. A l’époque mon avis sur la question était tout à fait favorable, qui y avait-il à redire là dessus ? Les règles de la démocratie n’avaient pas étaient bafouées et après tout n’était-il pas le seul à avoir les épaules suffisantes pour nous offrir un avenir ? Bien sûr j’étais partagé, mais nous ne pouvions pas nous embourber dans l’immobilisme.
Suite à sa nomination il s’était approché de moi, avait posé sur mon épaule une main rassurante, mais néanmoins emprunte de fermeté et de détermination. Il m’avait assuré un avenir glorieux et le terme “amis” qui était sorti de sa bouche m’avait laissé pour le moins déstabilisé. “De grandes choses allaient être accomplies” m’avait-il dit et la flamme qui brûlait dans ses yeux démontrait sa force de caractère et en ce jour j'avais accepté d’emprunter le même chemin que lui même si je ne savais pas encore là où il devait me mener.
En cet instant il avait représenté l’espoir pour moi et j’avais osé l’espérer pour tout mon peuple. C’est pour cela que tout le travail que j’allais accomplir était en étroite collaboration avec lui et l’objectif ultime allait être de mettre le peuple allemand debout et lui rendre sa dignité.  Et si des têtes devaient tomber, alors elles tomberaient.

Vous devez me trouver bien sanguinaire, mais les temps n’étaient pas les mêmes et si aujourd’hui j’ai bien changé, vous n’êtes pas aux bouts de vos peines en écoutant mon récit.

J’étais devenu l’ombre du Führer, il exposait régulièrement ses visions et je m’étais fixé comme mission de réaliser le futur qu’il nous avait prédit. L’armée avait dors est déjà ralliée sa cause et son poids démocratique grandissait à vu d’oeil. Il avait été nécessaire de donner à la SA et à la SS un plus grand pouvoir de police, il fallait écarter toute menace allant à l’encontre de nos idées. Simple et efficace, l’élimination de certains opposants c’était avérée nécessaire, suffisant ? Non.

Dans la nuit du 27 au 28 février 1933 était survenu un autre tournant dans l’histoire qu’on appelle le Reichstagsbrand ou l’incendie du Reichstag pour vous. Cette nuit là je regardais le siège de la démocratie partir en fumée, transformé en gigantesque brasier, les flammes se reflétaient dans mes yeux  et je n’avais pu m’empêcher d’observer mes mains. Certes je n’avais pas participé physiquement à l’incendie… mais je connaissais tout des artifices de cette fournaise. Une simple manipulation politique en était la cause et mon propre frère (Berlin Est) avait été choisi pour commettre l’irréparable, mais…. étais-je intervenu pour y mettre un terme ? Non, j’étais même arrivé à me persuader que cela était nécessaire et j’avais donc participé à l’organisation de cette nuit…. -pourvu qu’Eirika ne le sache jamais-.
Ces mains que je pensais propres ne l’étaient peut-être pas tant que ça et elles me semblaient bien entachés par ma responsabilité. Les nazis… non… nous étions responsables de la disparition de cet édifice sous les flammes. L’objectif recherché fut atteint lorsque le jeune communiste Marinus van der Lubbe fut arrêté, condamné puis exécuté. Nous nous étions servi de lui pour nous attaquer au parti communiste et l’éradiquer et ainsi délier un peu plus les mains d’Hitler.
Un véritable succès puisque le 28 février très exactement était mis fin à l’essentiel des libertés civiles et politiques du pays, permettant l’arrestation des opposants communistes (mais pas que). Hitler nous avait félicité de la tournure que prenaient les événements et certes toujours mitigé au fond de moi, j’avais décidé de mettre mes états d’âme de côté pour l’instant.

Ce qui allait devenir une des plus grandes atrocités de l’histoire fut mis en place le 20 mars 1933. Je parle bien sûr du premier camp de concentration, Dachau. Sous les ordres d’Heinrich Himmler j’avais participé à la création de cette infrastructure, le but ? Y interner tous les opposants politiques du régime. Je m’étais dit qu’après tout, si des personnes refusaient encore de nous soutenir dans notre marche vers le triomphe, à quoi bon s’en encombrer et les porter sur notre sur dos. Si elles devaient être éliminées, qu’il en soit ainsi.
Dans la droite ligne de la chasse aux opposants, la Gestapo vit le jour le 26 avril 1933 et faisait office de police secrète devant éliminer toute menace visant nos idéaux.
J’avais jugé que pour avancer il fallait instaurer des bases solides sur lesquelles on pourrait s’appuyer et la nécessité d’écarter certains individus était une réalité.

Le 10 mai 1933 je me trouvais à Berlin. Ce n’était pas un hasard car tout avait été orchestré ce jour là devant l’opéra de la ville ainsi que dans plusieurs autres cités du pays. Le Führer avait exigé ma présence en cet instant, mais pour rien de très joyeux j’en ai bien peur (y avait-il d’ailleurs eu un seul instant joyeux depuis ma naissance ? Je n’en suis pas sur, mais je continuais d’avancer néanmoins, après tout ce n’était que le début du chemin).
La pluie tombait avec une force telle qu’on aurait pu croire que les cieux eux-mêmes voulaient contrecarrer nos plans, mais la volonté des hommes fut la plus forte. L’autodafé de Berlin eut tout de même lieu à grand renfort d’essence et pendant que les livres brûlaient Joseph Goebbels avait pris la parole pour asseoir le caractère officiel de la chose et affirmer la purification de l’esprit du peuple allemand. Là encore j’avais continué de suivre ce qu’on me demandait croyant à la nécessité de nos actes, mais aujourd’hui quand je tourne mon regard vers le passé je n’ai que de la tristesse et de la colère envers moi-même. Et pour résumer, je dirais :
« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »
— Heinrich Heine, Almansor

Faisons une pause à présent.
Bien, reprenons.

Le Führer s’était montré très inquiet sur ce point et nous avait entretenu de ce qu’il croyait être un problème pour le futur. Les SA qui avaient rendus de fiers services par le passé, mais plus les jours passaient et plus leurs exigences en terme de pouvoir augmentaient allant même jusqu’à réclamer une “nouvelle révolution”. Tout avait de quoi inquiéter Hitler car ils menaçaient son pouvoir et une intervention était nécessaire.
C’est dans la nuit du 30 juin 1934 qu’est mis en pratique l’arrestation des chefs de la SA et en particulier Ernst Röhm. En réalité, même si les bases de la contestation de la SA étaient fondées, la plus part des preuves apportées pour prouver leur bellicisme n’étaient que des manigances visant à tromper le Führer. Personnellement, peu m’importait en cet instant car j’avais peu de sympathie pour ces SA et ils menaçaient l’équilibre que nous nous étions forcés à créer et leur opposition avec l’armée était une chose intolérable.
En une nuit tous leurs rêves s’étaient envolés et les exécutions se poursuivirent les heures suivantes avec de nombreux dérapages… Quant à Ernst Röhm il fut exécuté le 2 juillet 1934 pour “cause d’homosexualité”, officiellement.

Notre projet était bien plus global et nous ne pouvions nous limiter à l’Allemagne et pour que je puisse retrouver un semblant de force malgré les épreuves, le côté militaire ne pouvait être ignoré. Comme Hitler ne cessait de le répéter, nous devions conquérir notre espace vital. C’est ainsi que le 16 mars 1935 le service militaire fut rétablit et pour faire bonne mesure, quoi de mieux qu’une violation du traité de Versailles ? Notre chancelier avait pris la décision de multiplier tous les effectifs de l’armée passant de 100 000 à 500 000. Mais après tout, ces instigateurs du Diktat semblaient impuissant à toute action alors qu’ils en assument les conséquences.

Un autre point de non retour fut atteint le 15 septembre 1935 avec les lois de Nuremberg. Si le Führer estimait que cela était nécessaire c’est que ça l’était ! Et quoi qu’il en soit je n’étais pas là pour poser des questions et m’interroger sur des gens qui de toute évidence nous ralentissaient…. S’ils avaient été jugés comme devant être mis à l’écart ce n’était pas sans raison ! (plus ignorant, aveugle et brutal je ne l’ai jamais autant été qu’à cette époque).

Annonce commerciale : Le 26 février 1936, l’usine à l’origine de la fabrication de la Volkswagen voit le jour et elle fut commercialisée en 1938. La voiture du peuple, la coccinelle.

Le 7 mars 1936 notre chancelier avait réussi à démontrer une nouvelle fois l’impuissance des forces occidentales. Je fus envoyé dans la zone démilitarisée de la Rhur avec la Wehrmacht pour aider à la remilitarisation de ces étendues et ainsi porter un nouveau coup au traité de Versailles. Bien sûr les contestations avaient été vives, mais aucune mesure concrète n’avaient été prises pour contrecarrer nos plans. Une assurance de notre part que nous ne désirions que la paix avait suffit…. et puis…. ils avaient gardé leur regard braqué trop longtemps sur Italie avec la guerre d'Éthiopie.
La Rhénanie était alors tombée sous notre contrôle.

Un évènement majeur vit le jour le 1er août 1936 avec l’ouverture des Jeux olympiques à Berlin. J’avais profité de ce jour pour revoir ma famille et assister aux festivités le temps de me détendre pendant un moment. Les derniers événements avaient été du moins mouvementés et de nombreuses choses étaient encore à faire.
Et ce n’était pas peu dire, la même année Italie et Japon s’étaient rapprochés de moi et Hitler avait organisé cela d’une main de maître. Cette collaboration était judicieuse selon moi.
Cela avait conduit à l’axe Rome-Berlin et le 24 novembre le pacte anti-komintern fut signé avec Japon et Italie nous rejoignit 1 an plus tard.

Ce mot résonne encore aujourd’hui dans mes oreilles, l’Anchluss. Nous étions rentrés sans difficulté chez Autriche où nous avions été acclamés par la population et le pays était désormais notre. Il s’agissait encore une fois d’une atteinte au diktat et au traité de Saint-Germain, mais cela n’avait eu aucun type d’importance pour moi, ces traités devait être brisés jusque dans leurs fondements. Nous étions enfin réunis le 13 mars 1938 après notre entrée, mais il restait beaucoup à faire en ce temps là.
Je disais briser ? Parlons du 30 septembre 1938 et du traité de Munich alors. Après une négociation de longue haleine les Sudètes étaient enfin à nous. France et Angleterre avaient démontré leur faiblesse, une fois de plus. Plus que du territoire et des habitants, c’est la ligne de défense majeur de Tchécoslovaquie qui venait de nous être cédé, et que croyez vous qu’il allait arriver sans cette dernière ? Oui vous comprenez déjà.
Le 15 mars 1939 la Bohème Moravie était devenue un protectorat sous notre domination totale, qu’êtes vous avec vos traités ? RIEN ! Et la Slovaquie quant-à elle ? Rien de plus qu’un Etat sattelite.


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