Šiauliai, Région de Samogitie – Grand-Duché de Lituanie 22 septembre 1236
La nuit touchait à sa fin, et ce que l'on pouvait dire, c'est qu'il ne fallait pas se frotter aux Samogitiens. Ils ne se laisseraient pas faire malgré les combats multiplier depuis quelques jours.
Même si les troupes étaient fatiguées et dépiter dû au fait de voir son nombre se réduire d'avantage au fil des heures, il n'avait pas hésité à combattre en pleine nuit
.
Asseyant l'ennemi par une pluie de flèches. Des coups de hache, de lance, d'épée peut importe temps que l'on tranchait la vie de l'adversaire. Pour eux, un bon catholique était un catholique mort. Ce fut que quand le matin arriva qu'ils firent un repli vers les bois. Pour se reposer quelques minutes.
Ce matin fut peut-être la plus sanglante que Toris avait connue depuis sa création.
Le jeune brun était en lisière du bois se tenant sur la rive opposer au massacre. Ses vêtements de tissus couverts de sang. Tout comme ses mains et le file de son épée qui en dégoulinait.
Au début, il n'était là que pour soutenir les Samogitiens, mais vue le camp adverse, il était allé prêter main forte. Et puis il avait l'âme du guerrier. Le balte n'était pas du genre à rester les bras croiser alors que son peuple se fait anéantir oui ce mot est bien choisi et il le sentait au plus profond de son être.
S'il semblait tenir droit. Ce n'était pas le cas. Il était épuisé, il aurait volontiers courbé l'échine, mais cela était équivalant à baisser sa garde. Et il ne pouvait pas le faire maintenant, pas après toutes cette perte parmi ses hommes.
À l'opposer de lui se tenait une silhouette sur un cheval blanc, de sa place, il ne pouvait pas le voir et puis le soleil levant derrière cette colline l'empêchait de le voir correctement. Il fut forcé de porter une main au-dessus de ses yeux pour le protéger même qu'un peu du soleil et voir l'homme en face.
Il eut un sourire en coin en voyant une main en sang tendu vers le soleil levant. Il en avait l'habitude, mais cette fois il sang était plus présent que jamais et à ses yeux il était le pire. Celui des chrétiens venu l'attaquer sous prétexte qu'il était païen et que leur misérable dieu n'accepterait pas cela, qu'il devait se vouer à un seul et unique dieu. Mais qu'il s'occupe de leurs affaires ! Ici personne n'était contre le fait de croire en plusieurs dieux et chacun d'entre eux avait son importance. Nul ne surpassait l'autre.
La nuit précédente fut longue et rouge, rouge de sang, celui de son peuple mais surtout celui des portes-glève qui avait décidé de passer la nuit sur la une côte de la rive, mal leur en pris. SI au lieu de vouloir sauver leurs montures ils avaient décidé d'avancer jamais ils n'auraient eu à souffrir d'autant de perte humaine.
Quoi qu'il en soit en la pluie finira par laver les mares de sang qui jonçant la rive, mais pour le moment, elle ne faisait qu'aider les corps sans vie envahisseurs a s'enfoncer dans la boue et parmi ses cadavres se trouvait Volquin que Triglav ait pitié de lui. Quoi que... Qu'il lui fasse payer son intrusion sur les terres baltes.
Approche si tu l'oses. Qu'est-ce que tu attends bailys ?Il regarda encore quelques instants avant de se replier dans les bois environnant une fois son dernier homme revenu à ses côtés laissant la scène de massacre derrière lui. Nulle autre que lui ne connaissait c'est boit dans leur entièreté. Alors qu'il allait vers le cœur de la foret les cris de rage des envahisseurs emplir la plaine et la forêt, une seconde charge ? Il n'a pas eu son compte ? Bien.
Mes frères. Ne vous laissez pas abattre ainsi, Radigost, Rugevit et Ranovit veillent sur nous et nous aiderons à les vaincre, ne les laissons pas nous avoirs ainsi !
Nouvelle attaque, nouveau massacre cette fois les Samogitiens comptèrent beaucoup de pertes, humaines, Lituanie n'allait pas laisser cela ainsi, il chargea dans le tas, massacrant catholique à tour de bras tout comme le faisant Prusse dans l'autre sens.
Parlant de Prusse, le voilà son adversaire, c'était avec LUI qu'il devait de battre pour mettre fin à toutes ce chaos. Une fois qu'il eut l'attention de l,albinos sur lui il s'éloigna du second champ de bataille et l'entraina vers une petite clairière. Où le brun avait fait poster une dizaine d'hommes ce qui n'était pas de trop face à ces hommes monter. Deux archers cacher dans les branches, les autres cacher derrière tronc et buissons.
Le balte lui se tenait aussi dans les branches, gardant une main levée pour retenir ses hommes. Une fois les pauvres "proies" en vue, il fit signe aux archers, l'un des carreaux toucha en plein cœur l'un des chevaliers.
Cela eut pour effet de détourner l'attention du germanique et il n'en fallait pas plus pour lui permettre de daigner son épée et sauter de sa planque, une flèches arriva et frôla la main du chef le forçant ainsi à lâche les rennes de sa monture, c'était tout ce qui fallait en plus d'un grand coup de lame dans les renforts de la selle. Pour la désolidariser du cheval déjà paniquer et nerveux par ce qui se passait.
Et hop un catholique au sol et pas n'importe le quelle.
Tuez tous les autres mais, Kad ten yra man!Lâcha rageusement le balte, dans sa langue en s'approchant de l'homme maintenant à terre.
Le voilà enfin son adversaire. Si cette guerre était une guerre d'homme elle était ici un conflit de nation. Et il ne comptait pas se laisser avoir ainsi.
Tu vas payer pour avoir cherché le grand-duché de Lituanie.Il n'y avait pas que la voix qui trahissait une rage retenue, sous cette couche de boues et de sang se cachait des traits Tordue de haine et son regarde d'habitude d'un vert si doux était devenue dure et ne montrait aucune crainte, il était prêt à l'égorger sur place. Même si la pluie et la fatigue l'avaient usé jusqu'à l'os et les pertes subites l'avaient gravement affaiblit, il était hors de question de flancher face à un homme étaler dans la boue. Il releva son épée le portant à l'épaule opposée se préparant à l'abattre sur sa victime.
Dies kenkėjų!- Spoiler:
Bailys : lâche
Triglav : représenté par trois visages il règne donc sur le ciel, sur la Terre et sur les enfers
Radigost, Rugevit et Ranovit : tout trois dieux de la guerre chez les slaves/balte
Kad vienas yra mano! Celui-là est à moi !
Dies kenkėjų! : meurt vermine !