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| Sujet: Russia le pays de la paix, de la sécurité de l'égalité et du tout va bien dans le meilleur des mondes~ Mer 7 Aoû - 18:03 | |
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Российская Федерация / Fédération de Russie Russie . Ivan Braginski . Masculin . Eurasie (Europe&Asie) . Ukraine / Biélorussie / Pays Baltes / Pays de l'ex-Yougoslavie / Pologne / Amérique / Angleterre / France / Chine / Syrie / Algérie / Enfin... Tous le monde ou presque ne fait qu'un avec la Mère Russie . Russie d'APH . Parachutiste-sans-parachute et destructeur-de-voiture-à-280-kilomètres-heures-sur-une-route-de-campagne professionnel . Grâce à notre cher STAFF . Aucun . Très jolie, membre&staff agréable . Parfait . 2/7 . Vodka .. Ce à quoi je ressemble .
J'ai plutôt une carrure impressionnante. Du haut de mon mètre quatre-vingt-deux je domine largement les assemblées (sauf quand Suède est présent vu qu'il est aussi grand que moi.) et ainsi j'ai l'oeil sur chacun de mes-futures-territoires. Mon poids...? *se met à rougir d'embarras* Je ne préfère pas répondre à cette question. Tout comme mes soeurs j'ai les cheveux blonds platine, ils sont courts et une petite frange retombe sur mon visage. Je possède des yeux violets, je les trouve cela plutôt jolis, mais qui apparemment effrayent tout le monde. Je ne vois pas en quoi mais qu'importe. J'ai un visage rondouillard -comme mon corps- et un nez plutôt... Grand ? Imposant ?... Da. Sa me complexe un peu mais bon on s'y fait. Ce petit -ou gros?- défaut est un peu devenu ma marque de fabrique... Ah non ça se n'est pas vrais ! Il n'est pas rouge à cause de la vodka... Il fait juste très froid chez moi. Je suis rond plutôt... Enfin je ne suis pas mince. OH C'EST BON ! Je n'ai pas dit gras ! KolKolKolKolKol... De toute façon je le cache toujours sous mon long manteau beige ou un vêtement ample. Je ne quitte JAMAIS l'écharpe que ma chère grande-sœur Ukraine ma donnée. Comme mon nez, elle fait partie de moi et de mon apparence quotidienne. Sinon que dire d'autre... ? A part que l'on ne peut pas me louper... Enfin au moins ma carrure me permet aussi de faire pression sur les autres, personne n'ose se mettre en guerre contre moi et ça m'arrange plutôt bien... Comment ça je suis devenue une puissance pauvre ?!... KolKolKol... Je ne suis peut-être plus la Grande Union Soviétique que j'étais mais je suis toujours le plus grand pays du monde !
. Et dans ma tête ? .
Bipolaire: Je passe rapidement d'un extrême à l'autre. La plupart du temps j'ai l'air jovial, innocent, souriant et un peu mou, long à la détente comme on dit. Mais ceci n'est qu'une illusion... Et les autres le savent bien. Je peux être capable des choses les plus atroces du monde. Et dès que je commence "KolKoler" (Da ! Moi je ne ris pas ou je ne cris pas : je kolkolkol...) vos heures vous son comptées...
Résistant: Depuis petit j'ai pratiquement toujours été pauvres malgré mon vaste territoire, j'avais du mal à garder la tête hors de l'eau... Et cela ne s'est pas arrangé avec le temps : Les débuts de civilisation, la pauvreté, les différentes invasions (notamment mon part enlèvement par l'effrayant empire Mongole.) , le climat trop rude...Ont commencés à me plonger dans un trous noir dont je ne sortirai jamais... Vint ensuite s'ajouter à cela les famines, mes Tsars ne s'occupaient pas beaucoup du peuple, puis les guerres civiles et enfin : la révolution Bolchevique dont la révolution d'Octobre. C'est à ce moment que je me suis relevé... Encore et toujours, mais je me suis de nouveau fait rattraper par mes cauchemars : Goulags et autres lieux morbide, ainsi que la guerre ont eu raison de moi une fois de plus. Maintenant je suis toujours là, mon état mental ne s'est jamais arrangé, et je suis de nouveau pauvre même si je refuse de me l'avouer. Je suis toujours effrayant pour les autres bien que moins qu'avant. Cependant, malgré ma pauvreté, malgré ma folie : je suis là. Siègent à l'ONU en tant que membre permanent aux côtés de grandes puissances telles que : Amérique, Angleterre, France et Chine.... Et je serais toujours là, encore et toujours.
Courageux: Da, je pense l'être. Je sais que se n'est pas la première chose au quelle on pense en me voyant... Physiquement j'ai même plutôt l'air d'un feignant/mou/lâche mais... J'ai fièrement combattus durant lors du temps des Tsras, je me suis dressé face au puissant Allemagne (et accessoirement Italie) lors de la WW1 -avant de me retirer lors de la révolution d'Octobre- sans oublier d'ajouter Japon lors de la WW2. De plus durant la "Guerre Froide" où j'ai défier LA première puissance mondiale (soit dit en passant bientôt rattraper par la Chine) Etat-Unis.
Tyrannique: Sans hésiter j'ai fait travailler mon peuple jusqu'à l'épuisement ou pire : jusqu'à ce que mort s'en suive. Les pays que j'avais pris sous mon aile quand j'étais encore URSS (Estonie, Lituanie, Lettonie, Ukraine, Biélorussie et bien d'autre...) ont tous finit, réduit à l'esclavage dans ma grande demeure, un immense manoir appeler Union Soviétique. Enfin sauf mes soeurs, elles étaient seulement là en tant que "résidentes"' car : -J'aime trop ma grande soeur pour lui faire subir cela... -Ma petite soeur est effrayante et entre nous deux... L'esclave c'est moi...
Imprévisible: On ne sait jamais ce que je peux bien penser de telle ou telle personne... Pas même moi. Tant que vous serez serviable, que vous ne me contredirez pas je vous laisserais tranquille... Cependant... Une parole de travers, un regard, un geste... Et je colle au train avec mon cher robinet pour le reste de votre vie... Enfin après tout dépend de la personne, en général les autres se méfient de moi, ils ont plutôt peur... Et ils n'ont pas tout à fait tord kolkolkol... Il ne faut pas vraiment me faire confiance...[/b]
. C'est moi, et alors ? .
Ce que j'aime : -La vodka~ Une de mes raison de vivre~ -Mon robinet, faut que je lui trouve un petit nom~ -Mes soeurs, même si Biélorussie est effrayante..., -Embêter le pas awesome du tout de Prusse et Lituanie, -Mon écharpe, peine de mort à celui qui la touche, -Les pays chaud et surtout les tournesols !
Ce que je n'aime pas : -Amérique (et son capitalisme) un jours je le capturerais et on fera un cache cache dans la Sibérie... Avec des loups et des ours ensuite je l'enfermerais dans ma cave et je terminerais la soirée avec une bonne bouteille de Vodka ! -Que l'ont matte Mes sœurs... Personne ne peux faire « Become one » avec elle ! -Me faire poursuivre part Biélorussie... LAISSE MOI ! -la neige... A pas tournesol... -J-... -Ne pas avoir d'amis; (France ne m'avais pas vraiment aider à la radio...) -Ce crétin PAS AWESOME DU TOUT de Prusse.
En bref : ... Etrange?
. Il était une fois, une nation .
(Chers admins ne pensez pas que mon histoire se limite à quelques date je vais développer au fur et à mesure mais je tient à mettre ma petite liste que je dois encore compléter)
Avant J.C. La première trace humaine sur ce grand territoire remonte à 300 000 ans en Sybérie Centrale. Vers 4000 ans avant J.C. dans les steppes de la Russie du Sud les Indos-Européens créent la civilisation de Kurgan. Vers 2000 ans avant J.C. implantation des Cimmériens. Vers 1000 avant J.C. les Scythes, Indo-Européens de la moyenne Volga conquièrent le dommaine Cymmériens et créent un empire qui durera jusqu'au IIIe siècle après J.C..
Après J.C. Grandes dynasties 862 - 912 : Dynastie des Princes de Novgorod et de Kiev — Création de la Rus' de Kiev, ancêtre de la Moscovie 912 - 1157 : Dynastie des Grands-ducs de Kiev 1157 - 1327 : Dynastie des Grands-ducs puis Grands-princes de Vladimir 1317 - 1505 : Dynastie des Grands-princes de Moscou 1505 - 1547 : Dynastie des Grands-princes de Russie 1547 - 1598 : Tsar, avec Ivan IV, dit Ivan le Terrible 1598 - 1612 : Le temps des troubles 1613 - 1917 : Dynastie des Romanov
Grandes dates Les origines du peuple russe viennent d'une tribu nomade indo-européenne de l'ère préchrétienne vivant alors dans le nord du pays : ce sont les Slaves. 862: Les Slaves de Novgorod prennent pour chefs trois vikings appartenant à la tribu des Ross, Rurik, Sineus et Truvor 988: Le prince Vladimir convertit les premiers Russes au christianisme 1000: Origine de l'État russe 9ème - 12ème siècle: Les peuples de la région de Kiev commencent à se considérer comme Russes 1147-1397: Invasions mongoles du 13ème siècle 1341: Le pouvoir se déplace vers le Nord, d'abord à Novgorod puis à Moscou 1362: Le prince de Moscou Dimitri Donskoï commence à réunir les différentes principautés de la région au sein d'un État souverain Naissance officiel d'Ivan Braginski. 1480: Ivan III (le Grand) devient le premier "Souverain de tous les Russes" 1547: Son fils Ivan IV (le terrible) adopte le titre de tsar de Russie 16ème-17ème siècle: L'État russe s'étend par la conquête des fiefs (Khanats) de Kazan, d'Astrakhan et de Sibérie 1613: Michel Romanov devient tsar et fonde la dynastie qui régnera sur la Russie jusqu'à la Révolution de 1917 1689: Le tsar Pierre Ier (le Grand) accède au pouvoir 1703: Fondation de la ville de Saint-Pétersbourg qui devient capitale de la Russie 1721: Pierre le Grand devient le premier empereur de Russie 1762-1796: Catherine II (la Grande) modernise le pays et l'européanise 1812: La Guerre patriotique se termine par l'expulsion des troupes napoléoniennes du territoire de l'Empire russe 1853-56: La défaite de Crimée aggrave la crise du système féodal russe 1861: La réforme agraire entreprise par Alexandre II supprime le servage 1881-1913: La Russie bénéficie d'un volume considérable d'investissements étrangers 1905: Guerre avec le Japon 1914: Participation à la Première Guerre Mondiale en tant que membre de la Triple Entente 2 Mars 1917: Révolution de février 1917: Nicolas II abdique à la suite du triomphe de la révolution de février et la Russie devient une république Octobre 1917: Révolution bolchevique. Vladimir Oulianov (Lénine) devient le chef du "Premier gouvernement des ouvriers et des paysans" 1921: Lancement de la Nouvelle Politique Économique de Lénine ou NEP 30 décembre 1922. Création de l'Union soviétique comprenant plusieurs républiques, notamment celle de la Russie 1924: Mort de Lénine : le pouvoir est consolidé à la fin des années 20 par Joseph Staline 1928 Course massive à l'industrialisation conformément au premier plan quinquennal 1941 Entrée en Seconde Guerre Mondiale: 40 millions de Russes meurent au cours du conflit 1945: Capitulation de l'Allemagne 1953: La mort de Staline est suivie d'un assouplissement du régime autoritaire 1959: Lancement de Spoutnik, le premier satellite artificiel de la Terre 1961: Premier vol de l'homme dans l'espace, Youri Gagarine 1968-70: Les limites de l'économie à planification centralisée apparaissent 1985. Mikhail Gorbatchev devient Secrétaire général du PC, et lance sa politique de Perestroïka 1987: Tentative pour encourager l'investissement étranger en adoptant un décret sur les entreprises communes 1989: Fin du communisme en URSS et dans les démocraties populaires satellites 15 mars 1990: Le congrès des députés du peuple élit Mikhaïl Gorbatchev président de l'URSS. 29 mai 1990: Boris Eltsine est élu Président du Parlement de Russie. 10 juillet 1990: Gorbatchev est réélu secrétaire général du parti communiste de l'Union Soviétique. 15 octobre 1990: Gorbatchev reçoit le prix Nobel de la paix. 12 juin 1991: Boris Eltsine est élu au premier tour président de la Russie. 1 juillet 1991: dissolution du pacte de Varsovie. 19-21 août 1991: tentative de putsch(coup d'état) des conservateurs contre Mikhaïl Gorbatchev conduit par Guenadi Ianaev 25 août 1991: Le Parti communiste d'Union Soviètique est dissous. 8 décembre 1991: L'URSS est dissoute et la Communauté des Etats Indépendants (CEI) est créée comprennant la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine. décembre 1991: La Russie prend la place de l'URSS au conseil de sécurité de l'ONU. 25 décembre 1991: Gorbatchev démissione. 1er janvier 1992: Plan de réformes économiques (libération des prix), organisé par le libéral Egor Gaïdar 14 décembre 1992: Remplacement d'Egor Gaïdar par Victor Tchernomyrdine. La Russie remplace l'URSS au Conseil de sécurité de l'ONU 27 décembre 1992 : Création de la Fédération de Russie 3 janvier 1993: Les Etats-Unis et la Russie signent le traité START II pour la réduction des armes nucléaires. 5 janvier 1993: Rétablissement du contrôle des prix par Victor Tchernomyrdine 20 mars 1993: Administration directe décrétée par Boris Eltsine 25 avril 1993: Référendum élargissant les pouvoirs de Boris Eltsine 21 septembre 1993: Eltsine dissout le Parlement. 4 octobre 1993: Assaut des troupes contre le Parlement en révolte 12 décembre 1993: Adoption de la nouvelle Constitution 28 décembre 1993: Décret sur la privatisation des terres et le démantèlement des kolkhozes 3 juillet 1996: Réélection de Boris Eltsine avec 53,5 % des voix face à son opposant communiste Guennadi Ziouganov 1997: Accord entre la Russie et l'OTAN 1998: Élection d'un nouveau Premier ministre. M. Kiriyenko, remplacé par M. Primakov 31 décembre 1999: Démission de Boris Eltsine et transfert des pouvoirs du président de Russie au président du gouvernement Vladimir Vladimirovitch Poutine 26 mars 2000: Élection à la présidence de Vladimir Poutine 7 mai 2000: Nomination de Mikhaïl Kassianov comme Premier ministre. 14 mars 2004: Réélection à la présidence de Vladimir Poutine 18 novembre 2004: Ratification du protocole de Kyoto en marge d'une réunion du Conseil de sécurité.
Da~ En fouillant un peu dans mes vielles affaires j'ai retrouvé un livre poussiéreux d'histoire, mon histoire... Lisez le, cela vous permettra d'en apprendre un peu plus sur moi~
Pour les plus fainéant d'entre vous, en voici un bref résumé, cependant pour les lecteurs habitués n'hésitez pas à le lire plus en détail en dessous -bien que se soit non fini~
Mon histoire est celle de la formation d'un vaste empire qui, du Xe au XXe siècle, s'est peu à peu étendu, à partir des plaines de l'Europe orientale aux rives du Pacifique et aux montagnes d'Asie centrale. Mon nom « Russie » désigne un domaine où se sont rassemblés des peuples divers, en grosse majorité slaves orientaux (mon peuple les Russes, les plus nombreux puis les peuples de mes sœurs, Ukrainiens et Biélorusses), qui, dans leur progression vers l'est, occupant une Sibérie presque vide d'hommes, ont européanisé la partie nord du continent asiatique et englobé, en Europe même ainsi qu'aux marges des pays conquis, quelque deux cents nationalités allogènes, d'importance relative très variée, où domine l'élément turc. Ce fut d'abord le Grand Empire qui s'étendait sur tout le bassin du Dniepr avec Kiev pour capitale (qui est toujours actuellement la capital de ma grande-sœur Ukraine.). Les princes de Kiev nouèrent des relations avec Byzance et adoptèrent la religion orthodoxe et l'alphabet grec. Au XIIe siècle, la prépondérance passa de Kiev aux cités russes du bassin de la Volga. Au XIIIe siècle, l'invasion des Mongols mit un terme à cette expansion vers l'est. L'asservissement des principautés russes à l'empire de la Horde d'Or dura jusqu'au XVe siècle. Je fus détachée de l'Europe pour être incorporée à l'Asie. Cet écartèlement ne cessa de peser sur mon destin. Parmi les vassaux de la Horde figuraient les princes de Moscou, ville située au carrefour de routes fluviales, d'autant plus importantes qu'elles étaient les seules praticables dans une région de vastes forêts. Comment la petite principauté de Moscou (Mon autre grande-sœur) parvint-elle à me construire totalement ? Probablement grâce à la politique prudente de ses princes, qui se firent les agents zélés de la domination de la vilaine Mongolie jusqu'au moment où ils se sentirent assez forts pour se retourner contre elle. Une première insurrection échoua au XIVe siècle. C'est avec Ivan III, contemporain du roi de France Louis XI, que fut libérée et m'unifier, à la fin du XVe siècle, tandis qu'étaient renoués les liens avec l'Europe. Mais un long temps s'écoula avant que l'influence européenne ne devint prépondérante. C'est Pierre le Grand qui, au XVIIIe siècle, a fait de moi un État moderne, favorisant l'évolution de la société, développant l'économie et encourageant la naissance d'une nouvelle culture. Avec Catherine II, je prend place parmi les monarchies éclairées de l'Europe. Non sans brutalité comme en témoigne son attitude lors des différents partages de Pologne. Mes troupes russes, dans leur lutte contre la Révolution française, se rendent même en Suisse, en Italie et pénètrent à Paris en 1814. Vaincu par Alexandre Ier, Napoléon prédit : « L'Europe est dans le plus grand danger, elle peut être à chaque instant inondée de Cosaques et de Tartares. » En réalité, je ne renonce pas à regarder vers l'Orient où s'effondre la domination de Turquie et n'échappe pas, bien que j'ais été l'une des inspiratrices de la Sainte-Alliance, à la contagion révolutionnaire. Libéral, Alexandre II doit revenir sur ses réformes après l'insurrection polonaise de 1863 et les progrès de l'opposition. La répression est encore aggravée par Alexandre III entre 1881 et 1894. Elle ne fait que retarder une échéance qui paraît inévitable. La révolution de 1904-1905 annonce l'effondrement de la dynastie des Romanov en 1917. A partir de cette date je porte un nouveau nom: République socialiste fédérative soviétique ou URSS. Je serais pour plus de soixante-dix ans la plus puissante des républiques de l'Union soviétique. Je change encore de nom à la chute de mon gouvernement communiste et je me nomme désormais Fédération de Russie. Je fait partie depuis décembre 1991 de la Communauté des États indépendants, en tant que successeur de l'URSS.
- Histoire approfondie:
LA RUSSIE DE L’ANTIQUITÉ AU XVIéme SIÈCLES
Tome 1. Les débuts d'un Etat
Chapitre 1. La Russie des origines.
Da... On ne peux pas vraiment dire que je parle de mon histoire. Oui et non mais avant de vous parlez de ma naissance, pour comprendre pourquoi je suis la aujourd'hui il faut remonté aux origines... Au cours du IIe millénaire avant JC, des peuples indo-européens, ancêtres des Slaves sont arrivés chez mes voisin, l'ignoble Pologne et chez grande-sœur Ukraine. Il sont fixés sur les bassins du Dniepr et de la Vistule. A partir du milieu du Ier millénaire avant JC, ils vont subir les pressions alternées des populations venues des steppes de l'Asie centrale (Indo-Européens iraniens, tels les Scythes, les Sarmates ou les Alains, puis Huns, Avars et Mongols) et des populations indo-européennes de l'Europe occidentale (Celtes, puis Germains). Ils sont attaqués de partout c'est assez triste quand on y pense... Établis en Europe vers 800 avant JC, les Slaves sont repoussés dans mon centre actuel par les Scythes installés au nord de la mer Noire situés dans mon sud. Tribu de cavaliers chassés à l'ouest par Yao-Yao (petit chinois~), les Scythes commerçaient avec les Grecs et, contrairement à eux, connaissaient l'usage de la selle. Un autre peuple asiatique nomade, les Sarmates, envahit la mon peuple méridionale vers 200 avant JC. Quatre siècles plus tard, la tribu de Germania, le grand-père de l'Allemagne actuel, des Goths étend sa domination jusqu'en mer Noire. Mais ma religions l'emporte toujours, Germania est convertis au christianisme vers 300, et ils sont repoussés à l'ouest en 360 par les Huns (Le peuple de Mongolie) et envahissent l'Europe occidentale. Alors que les Huns finissent par se replier dans le sud de la vallée du Don, les Slaves commencent leur expansion jusqu'aux rives de l'Elbe et du Danube. En 550, la tribu tatare des Avars atteint l'Europe où résident ma grande- sœur et aide l'empereur byzantin Justinien dans sa lutte contre mon peuple d'origine. La tribu asiatique des Khazars envahit ma région vers 650 et apporte une certaine stabilité en développant le commerce entre l'Orient et l'Occident ainsi qu'une législation. Empêchant la diffusion de l'islam et contrôlant les routes commerciales, Khazars fait preuve d'une certaine tolérance religieuse et encouragent le développement des villes. Durant ces périodes d'invasion, nous les Slaves, nous nous se dispersons : les tribus occidentales deviendront les Moraves, les Polonais, les Tchèques et les Slovaques ; les tribus méridionales les Serbes, les Croates, les Slovènes et les Bulgares ; les tribus orientales, les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses. C'est comme sa que ma famille vu le jours, mais je m'égare chaque chose en son temps. Mon monde médiéval est composé de groupes slaves épars qui ne s'organisent pas avant le IXe siècle, au contact des Scandinaves (Merci les nordic'five!) avec qui nous commerçons depuis le siècle précédent. Avant cette époque, la structure politique et sociale de mes Slaves est basée sur le mir, c'est à dire la communauté de terres au sein de villages, communautés qui ne sont en rien fédérées. Le mir vous ne savez sûrement pas se que c'est... Sa signifie la terre dans le sens d'univers, de cosmos, mais aussi de paix : il s'agit d'un monde clos, limité au cercle de famille élargi pour qui l'extérieur est synonyme de périls. Alors que les Slaves de mon sud et de mon ouest se mêlent à d'autres populations et multiplient les contacts avec le monde méditerranéen, les Slaves de mon est restent relativement isolés, dans un espace s'apparentant à une immense frontière.
Chapitre 2. Les Varègues
Les Slaves orientaux, venus des Carpates (Bonjours Roumanie!), occupaient aux VIIIe et IXe siècles une large bande de territoire, entre le golfe de mes petits Baltiques et le lac Nevo (Ladoga) au nord, les rives nord-ouest de la mer Noire au sud. Divisés en tribus, ils avaient dépassé le stade de l'économie naturelle ; la cueillette et la chasse ne fournissaient plus qu'un appoint aux produits de l'agriculture et déjà se créaient de petits centres d'échanges, embryons de villes. Vous voyez, mon peuple est intelligent ! Barbares voisins, au sud, de l'Empire byzantin, dont la riche capitale était une tentation, ils subirent au IXe siècle l'infiltration des Normands, ces hardis navigateurs scandinaves (Scandinaves qui dans le chapitre précédent étaient mes amis...) qui, au même moment, écumaient et conquéraient en partie les côtes de l'Europe occidentale et de la Méditerranée. Ces Normands, le peuple Varègues, fournirent à mon peuple d'origine des mercenaires, mais aussi des chefs militaires, parlant bientôt en maîtres dans les principales villes (Novgorod, Kiev), et une dynastie de princes qui, établissant leur souveraineté sur l'ensemble du pays, fondèrent mon premier État russe, capable d'entretenir avec la grande Byzance, des échanges réguliers, de traiter avec elle d'égal à égal et de se défendre (jusqu'à son écroulement au XIIIe siècle) contre les attaques des nomades asiatiques venus de l'est (Petchenègues, Polovtses, et enfin les très vilains méchants Tatars Mongols). Le rôle des Varègues, exagéré par l'historiographie d'Allemagne du XIXe siècle, est à la base de la théorie normaniste, qui fait de mon premier État russe une organisation d'origine scandinave, introduisant un ordre politique souhaité par les peuples slaves arriérés et anarchiques... Franchement sa me désole de dire cela c'est un peu de l'auto-humiliation mais je ne peux pas vous mentir sur mon histoire... La Chronique de Nestor, ou Chronique des temps passés, panégyrique de la dynastie, rédigée au XIVe siècle et racontant les débuts mon histoire, mon l'État russe, avant même que je vis le jours, imagine un « appel aux Varègues » (en 862 ?) qui fit du chef normand Rurik le maître de Novgorod, et de son successeur Oleg le prince de Kiev, oui c'est la que grande-sœur Ukraine entre sur la scène. Mes historiens d'avant et d'après 1917 ont fortement réagi, par une explication anti-normaniste qui tenait compte du niveau de développement des Slaves de mon Est au IXe siècle, de l'existence de villes et des ébauches d'organisation étatique antérieures sous forme de confédérations de tribus. Un néo-normanisme raisonnable reprend actuellement ces arguments, mais reconnaît l'initiative et le dynamisme de la dynastie de Rurik, d'ailleurs rapidement slavisée et opérant dans un milieu économique et social où étaient déjà réunies toutes les conditions d'existence d'un État.
Chapitre 3. La Kiévie
Ceci n'est pas vraiment mon histoire, enfin c'est la partie que je partage avec ma sœur, Ukraine. Mais il faut savoir que ma grande-sœur à été une des pionnière de ma naissance. Le nouvel État, dont le prince souverain a fait de Kiev sa capitale, c'est aussi la capital actuelle de grande-sœur Ukraine et c'est de la d'où vient l'expression de Kiévie, est une sorte de domaine familial où tous les fils recevant une part de l'héritage royale, souvent ensanglanté par des luttes fratricides, affaibli par les attaques des Scandinaves, de Pologne, des nomades, et par ses conflits avec Byzance. Son unité n'a été réalisée que momentanément sous Vladimir, (je ne sais pas pourquoi tous les russes portent ce prénom... bah qu'importe) (980-1015) et Jaroslav le Sage (1019-1054). Le pillage de Kiev (la « mère des villes russes ») par un prince de Souzdal en 1169 marque son déclin. Il disparaît définitivement lorsque les vilains méchants Tatars Mongols s'emparent de sa capitale en 1240.
Chapitre 4. La conversion au christianisme oriental
Le fait essentiel de cette histoire primitive est la conversion des Slaves orientaux au christianisme sous sa forme orientale, le christianisme orthodoxe, par l'intermédiaire de Byzance (Tsargrad) et des pays bulgares qui dépendaient d'elle. Le baptême du grand-prince Vladimir en 988, imposant à tout son peuple une nouvelle foi, clôt une période de pénétration des influences chrétiennes où se sont affrontées, face au paganisme, Rome et Byzance. Mais la légende du choix religieux de Vladimir, racontée par la Chronique, masque une décision de caractère politique : le christianisme oriental ou orthodoxe, par son organisation hiérarchique, son autorité sur les fidèles et l'autonomie de son clergé, relié à Byzance par des liens très lâches, fournit à la Kiévie une religion nationale, facteur d'unité, de soumission au pouvoir, de civilisation. Il introduisit l'écriture et l'instruction religieuse par les Livres saints copiés en slavon grâce à l'alphabet cyrillique, œuvre des évêques de Salonique, Cyrille et Méthode, c'est la naissance de mon alphabet si particulier et reconnaissable que beaucoup de nations jugent illisible. Une hiérarchie ecclésiastique fut mise en place, encadrée par une quinzaine d'évêques et un métropolite à Kiev, dépendant du patriarche de Constantinople. Au-dessus de la grisaille des cités bâties en bois ou en torchis, s'élevèrent de blanches églises de pierre et des monastères dont le plus célèbre fut celui des Catacombes (Kievo-pecerskaja Lavra) près de Kiev, fondé dans la seconde moitié du XIe siècle. Cependant, comme le christianisme aidait le pouvoir à briser les libertés tribales, détruisant les idoles, il se heurta à une longue résistance dans les campagnes où les traditions païennes, plus ou moins intégrées à la nouvelle foi, subsistèrent longtemps. Par la religion, la Kiévie, ma grande-sœur est entrée dans le monde occidental ; si ses rapports commerciaux sont particulièrement actifs avec Byzance, toute proche, les liens diplomatiques s'étendent à toute l'Europe. Une fille de Jaroslav, Anne, a épousé le roi de notre France international, Henri Ier (vers 1040). En dépit des conflits qui ont séparé l'Église latine et l'Église grecque (Grand Schisme d'Occident à l'époque de Cérulaire : 1054), la Kiévie a entretenu les meilleures relations avec l'Occident. Mais à partir du XIIe siècle, les coups répétés des attaques nomades dans les steppes du Sud ont entraîné, avec le déclin puis la chute de Kiev, le replis des centres politiques sur la haute Volga et l'isolement de mes principautés russes. Au XIIIe siècle, tandis que les méchants vilains Mongols soumettent peu à peu à leur protectorat la presque totalité de l'ancienne Kiévie, mes principautés russes doivent se défendre à l'ouest contre une véritable croisade menée par les États occidentaux contre les pays d'Orient. La conquête et le pillage de Constantinople en 1204, la création de l'Empire latin d'Orient, ont été le premier stade d'une offensive qui se prolonge au nord de l'Europe par les entreprises de l'ordre Teutonique dirigé par l'ignoble Gilbert, conquérant la Prusse orientale, amorçant la germanisation de mes petits pays baltes et poussant jusqu'à mes villes russes de Iouriev (Dorpat, actuellement Tartu) et de Kolyvan (Reval, actuellement Tallin). À cette croisade a répondu une contre-croisade marquée par les victoires du prince Alexandre Nevski sur la Néva et sur les glaces du lac de Pskov (1240-1242), se jours la j'avais sauvé Gilbert de la noyage avec de l'étrangler sauvagement enfin~ J'espère qu'il ne m'en veux pas trop~ . La « bataille des glaces » a arrêté la progression germanique, permis à Novgorod de conserver son indépendance au moment où les principautés du centre devaient payer tribut aux Mongols, et a fixé une limite aux aires d'extension des peuples qui ne variera guère plus : l'expansion russe s'est portée plus tard vers les régions orientales de moindre résistance. Mais les caractères du conflit, autant religieux que politique, expliquent à la fois le rôle national de la religion orthodoxe, la « vraie » religion, et son isolement face au monde catholique. C'est un peu compliquer d'être seul face à tous ses peuples effrayant...
Tome 2. La Moscovie : du morcellement féodal à l'État centralisé
Chapitre 1. La domination mongole
En 1223, les tatars envahissent mon territoire, mon pays, mes princes russes subissent de lourdes pertes durant la bataille de Kalka les opposant à une première vague de méchants cavaliers mongols. Cependant les " vainqueurs " se contentent d'une mission de reconnaissance et regagnent la steppe. La deuxième vague d'invasion est fulgurante : en 1237, les troupes mongoles dirigées par Batu, le petit-fils du grand Gengis Khan, le plus méchant de tous les méchants, et neveu du successeur de ce dernier, Ogoday, déferlent sur la Russie kiévienne intégralement soumise en 1240, même si la principauté de Novgorod n'est pas envahie. Batu établit en 1242 sa capitale à Saraï, sur la basse de ma belle Volga et fonde la Horde d'Or, relativement indépendante de l'empire mongol. La domination tatare est d'ordre économique, mon peuple doit payer un tribut en fourrures et argent mais la Horde d'Or maintient au pouvoir la dynastie qui règne sur les différentes principautés. Les vilains Tatars assurent leur pouvoir politique en jouant sur les rivalités familiales de la dynastie régnante et en attribuant le yarlik (privilège) au prince de leur choix. Ainsi Alexandre Nevski, grand-prince de Vladimir célèbre pour sa lutte contre les Suédois (IKEA ! Pardon...) et les Chevaliers Teutoniques avec leur chef exhubérant, Gilbert, est soutenu par les Tatars. La Horde d'Or ménage également la religion orthodoxe qui lui retourne sa bienveillance. Exempte de taxe, l'Eglise possède des terres bénéficiant d'une immunité qui fera de mon clergé un propriétaire foncier de première importance. Les descendants d'Alexandre Nevski, princes de Moscou, ( je ne vous est pas encore parler d'elle ! Moscou est ma capital actuel et elle à jouer un rôle primordiale dans ma naissance) prennent peu à peu l'ascendant sur les autres principautés russes en monopolisant la perception du tribut des vilains tatare et, en 1328, le siège de l'Eglise déménage de Vladimir à Moscou. Les possessions territoriales doublent sous le règne de Daniel (1276-1303) et poursuivent une progression fulgurante tout au long du XIVe siècle. Les deux siècles de la domination de Mongolie ont eu des conséquences profondes sur le cours de mon histoire: la théorie « eurasienne » qui rattache partiellement la Russie à l'Asie et met l'accent sur les traits asiatique de ma civilisation, apparus ou renforcés après la conquête, est rejetée ou mise en doute par la plupart des historiens. L'influence tatare sur le vocabulaire, les institutions, les coutumes a été réelle, bien qu'elle ne portât que sur des détails. Mais la conquête a arrêté net mon développement par la destruction des villes, la décimation de ma population, le poids du tribut, la réquisition d'artisans, le recrutement de mercenaires au profit de vainqueurs pour qui les terres n'étaient que domaine d'exploitation marginal. Le relèvement a d'ailleurs été rendu possible par une activité commerciale que facilitait la remarquable organisation de l'Empire de la vilaine Mongolie. Dès le XIVe siècle, je jouait alors que je n'était pas officiellement un pays, dans l'aire contrôlée par la Horde d'Or, un rôle économique important. La domination mongole ne m'en à moins imposé un retard d'un ou deux siècles. Mes principautés deviennent au XIIIe siècle la marche frontière occidentale de l'immense Empire mongol. Les princes, devenus tributaires de la Horde d'Or, vont chercher à Saraï, sur la basse de ma belle Volga, le jarlyk, charte qui leur garantit, contre tribut et cadeaux, leurs possessions héréditaires. Seule la région de Novgorod, qui avait échappé à la conquête, reste indépendante des Mongols. Mais les régions du Sud, plus dévastées par l'invasion, perdent leurs princes ; dès 1249, Kiev et ma grande-sœur est sous l'autorité d'un gouverneur mongol. Le centre politique des Slaves orientaux se déplace vers le nord, en Souzdalie ; dans cette région de la haute Volga, qualifiée de Mésopotamie russe (triangle formé par la Volga, l'Oka et la Moskova), se forme un nouvel État dont le centre, après Souzdal et Vladimir, s'est fixé à Moscou (ville moins ancienne, que les textes mentionnent pour la première fois en 1147) au début du XIVe siècle. Le rassemblement de mes terres sous l'autorité du grand-prince de Moscou mon autre grande-sœur et la lutte contre les Tatars Mongols pour l'indépendance, à partir de la victoire sans lendemain de Dmitri Donskoï à Koulikovo (le Champ des bécasses, 1380), mettent fin au « morcellement féodal » et à la sombre période du joug étranger. Le grand-prince de Moscou ma sœur, Ivan III (1462-1505), impose son autorité à la ville libre de Novgorod (1478), à la principauté de Tver (1485), de Viatka (1489), à la majeure partie de celle de Riazan (1503), s'intitulant « prince de toute la Russie » (le titre de tsar de Russie, en usage à l'étranger dès le XVe siècle, sera pris officiellement par Ivan IV en 1547). Cependant, dès 1389, le khan de la Horde d'Or reconnaît la suzeraineté du grand-prince de Moscou sur l'ensemble de mes principautés ; après un long conflit marqué par des raids dévastateurs des vilains Tatars sur grande-sœur Moscou (1408 et 1439), Ivan III refuse le tribut en 1476. La défaite écrasante des vilains Tatars en 1480 affirme l'indépendance du nouvel État moscovite où l'application du Code (Sudebnik) administratif et judiciaire de 1497 témoigne des progrès de la centralisation.
Chapitre 2. Renouveau démographique et économique
Aux temps même de la domination de la vilaine Mongole, dès la fin du XIVe siècle, mes terres connurent un renouveau démographique et économique, marqué par des migrations paysannes et des défrichements, par la multiplication des « villes » et l'animation du commerce. La technique agricole, en dépit de l'apparition du système d'assolement triennal (qui s'est développé surtout deux siècles plus tard) et de charrues plus efficace, reste élémentaire ; la fréquence des mauvaises récoltes, dues aux irrégularités du climat (Quand je vous dis que Général Hiver c'est une enflure...) , entretient la misère paysanne. La grande propriété, aux mains des boyards et des établissements religieux, commence à se développer. À côté de la propriété pleine et entière (vocina), existe cependant la propriété conditionnelle, accordée contre service civil et militaire, aux serviteurs de mon prince (pomestje). Dans un type d'exploitation comme dans l'autre s'aggrave la condition du paysan soumis à la corvée (barscona) et à des redevances en nature. Y échappent les paysans « noirs » qui vivent sur les terres de l'État, dépendant directement de mon tsar, et qui sont nombreux sur les terres de colonisation du nord du pays, en direction de l'océan Glacial. La distinction s'affirme entre une paysannerie peu à peu asservie et une paysannerie restée libre. L'une et l'autre se sont organisées en communautés rurales (selskoe obscestvo), combinant l'appropriation collective des terres du village et l'exploitation individuelle ; l'expression juridique en est le mir. Une liste des « villes » russes de la fin du XIVe siècle en énumère cent trente ; ce sont des bourgs fortifiés par un kreml de bois ou déjà souvent de pierre (ma sœur Moscou dès 1370), avec des faubourgs d'artisans ; les plus importants sont des centres d'échange entre les principautés. Mes marchands , au XVe siècle, apparaissent même sur les marchés étrangers (Crimée, Lituanie). Ce développement urbain, signe de civilisation, s'accélère sous le règne d'Ivan III, qui a fait de grande-sœur Moscou une capitale digne d'un souverain. Mais ma sœur bénéficie des progrès antérieurs de Souzdal, de Vladimir, de Novgorod surtout, que le peintre d'icônes Théophane le Grec quitte en 1380 pour grande-soeurMoscou où il collabore avec le plus remarquable des peintres d'avant ma naissance : Andrei Roublev (environ 1360-1430), inspiré par la foi, mais aussi par les malheurs des temps, auteur d'une quarantaine d'icônes (La Trinité). La lutte contre les Tatars suscite des récits patriotiques comme le Dit du massacre de Mamaï, la Zadonchtchina (fin XIVe-début XVe siècle) et l'activité commerciale renaissante est symbolisée par le récit de voyage du marchand de Tver, Nikitine, Par-delà les trois mers (1465), qui se rendit en Perse et en Inde. Le règne d'Ivan III, souverain d'un État unifié, autoritaire, qui affecte de se considérer comme le successeur de l'empereur byzantin et a adopté comme armoiries l'aigle bicéphale, est une dernière étape avant les changements décisifs qui au XVIe siècle caractérisent le règne d'Ivan IV (1533-1584).
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Chers admins vous n'avez pas besoins de posez la question! Vous savez bien que ma boisson préférée c'est la vodka !
Dernière édition par Russie le Lun 30 Déc - 22:48, édité 19 fois |
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