Marry me Nii-san, marry me, marr...[Fini Les choupinous~]

Permettez-moi de vous féliciter d’avoir choisi de s’occuper de son physique tout d’abord. Cela vous permettra de ne pas avoir une image trop négative de Natalya. Du moins pas pour le moment. Parce que, sincèrement, si on ne la regarde pas trop en détail, il est parfaitement plausible de la prendre pour une personne normale et saine d’esprit. Et étant donné que je ne suis absolument pas abominable et que j’aime mes personnages, je vais me faire un plaisir de vous fournir tous les détails. Et si vous ne survivez pas à cette partie, je vous autorise à fermer cette fenêtre sans avoir vu le reste. –Parce que ouais faut mon autorisation pour le faire, z’étiez pas au courant ?-

Admettons donc que vous la croisiez pour la première fois de votre misérable vie. Si vous n’êtes pas trop timide, il ne fait presque aucun doute que vous iriez de suite jusqu’à elle pour entamer la conversation. C’est qu’au premier abord, elle a plus que l’air d’une jeune fille charmante et civilisée : jupe, jupons et petits nœuds à foison, rien de bien méchant. Vous partez donc d’un air assuré pour engager la conversation, et déjà là, quelque chose vous frappe. Un reflet, argenté viens de vous taper dans l’œil. [Je ne vous savais pas de ce bord, vous me décevez. Oui je sors.] Bah. Ça ne doit pas être grand-chose, peut-être qu’il s’agissait d’une quelconque bague ou quelconque bijou appartenant à Natalya. Mais lorsque vous apprendrez à la connaître, vous saurez qu’aucun anneau ne vient orner son doigt, si ce n’est celui qui scellera son union avec son Grand-Frère –majuscules s’il vous plait-. Parce que oui, elle y arrivera à avoir cette union, un jour. Plus ou moins proche.

Mais revenons-en donc à votre personne, plus importante que cette histoire pour le moment. [Ne vous faites pas d’illusions, vous êtes quand même insignifiants.] Passé cet éclat/reflet/trucquiatroublévotrevue, voter regard se porte sur la robe que revêtit notre chère et tendre –kof- Natalya. Un bel ensemble bleu marine, voir noir pour ceux qui ont du mal avec les couleurs et les nuances, accompagné d’un jupon blanc, le tout rassemblé par un nœud rayé blanc et bleu, à la taille. Ce qui en soi, paraît bien inoffensif. Vous changerez certainement d’avis lorsque vous découvrirez qu’en-dessous de tous ces jupons se trouve des couteaux ainsi que quelques contrats de mariage [C’est toujours utile d’en avoir sous la main.]. Bien que vous ne serez sans doute plus de ce monde après avoir fait cette découverte. A) Vous êtes un triple abruti, qui aura ne serait-ce qu’esquisser un geste pour toucher ladite jupe, assumez-donc et dites bonjour à vos nouveaux amis qui s’en donneront à cœur joie pour vous transpercer, B) Vous avez osé dire du mal/ vous vous êtes approché/ vous avez regardé de travers, ou même regardé tout court et j’en passe, son Grand-Frère –bande d’inconscients sans cervelle.- et que vous faites attention, vous verrez peut-être d’où elle sort ses couteaux.

Enfin soit, passons. Elle a tout d’une poupée cette petite : le teint de porcelaine les cheveux blonds platine, raide retombant jusqu’au creux de ses reins ainsi qu’un visage qui aurait pu être angélique si Natalya arrêtait d’afficher un air condescendant ou dédaigneux. Ses jambes fines, quant à elles sont généralement surmontées de chaussettes montantes noires, ou de bas dans les mêmes tons. L’extravagance, c’est pas trop son truc que ce soit au niveau des couleurs ou de l’habillement, vous l’aurez compris j’espère. L’élégance prime sur l’extravagance.

QUOIQUE. -Ouais en caps lock- Ca dépendra des moments on va dire. Bien que l'extravagance peut toujours rester dans son emo corner, il y a certains moments où Natalya n'a que faire de l'élégance. On va prendre l'exemple d'une magical girl. Sauf qu'au lieu de faire une jolie transformation avec en fond une superbe musique qui vous reste en tête trois heures, c'est une furie qui vous fera face, prête à sortir dents et ongles - Aiguisés. Je suis sûr que si les portes se vendent si bien, c'est que les précédentes ont succombées audit ongles et dents si ça se trouve-

Tout ce que je pourrais rajouter, c’est de vous dire de ne pas se fier à son regard, ce ne serait que peine perdue. En supposant que vous faites partie de ces personnes qui essayent de deviner la réaction que va avoir son interlocuteur en plongeant votre regard dans le sien…Autant vous dire que vous serez de suite confronté à l’équivalent d’un mur de glace.  Ou à un ennui profond. Parce qu’il ne fait aucun doute que c’est tout ce que vous réussirez à inspirer à notre chère Biélorusse. De l’ennui. Et si vous réussissez quand même à voir une pointe d’amusement dans ses deux yeux mauves, c’est qu’elle ne va certainement pas tarder à vous montrer ses aptitudes au lancé de couteau.

Bon, c’est parti. Bienvenue en enfer j’ai envie de dire, ceux qui n’ont pas spécialement envie de le visiter –J’vois pas pourquoi, c’est charmant par ici.- je leur propose de passer à la suite ou de quitter tout simplement. Bref, débarrassez-vous, faites comme chez vous et je ne suis absolument pas responsable de vos possibles effets secondaires. Le problème étant qu’il y a comme deux Natalya : celle que vous connaissez tous, plutôt froide, hautaine et distante, puis le truc sans nom dont le seul but dans la vie semble être de prendre le dos de son frère pour une piste d’atterrissage express et d’éventuellement, arriver à lui faire signer un contrat de mariage.

Bref, commençons de suite par le premier cas. Il faut savoir qu’il n’y a qu’une seule chose qui intéresse la jeune fille. Et dès que cela ne concerne pas la chose en question –personne en fait mais c’est plus drôle de dire chose, et mon sens de l’humour égalant celui d’un enfant de trois ans vous passe le bonjour.- Natalya ne voit absolument pas l’intérêt de devoir ne serait-ce que faire semblant d’y prêter attention. On peut lui reconnaître au moins une grande qualité : elle est franche. Un peu trop même. Au point qu’au final, ce n’est plus tant une qualité que ça. Précisons, que cette franchise, elle ne l’utilisera que s’il s’agit de vous faire une remarque désobligeante. Gentillesse, prt connaît pas, ça se mange ?

Il en faudra d’ailleurs beaucoup pour qu’elle vienne de plein gré vous parler. Et encore plus pour tenir la conversation. Les contacts sociaux, c’est pas son point fort. Et ce n’est absolument pas ce qui l’intéresse. Non pas qu’elle aime côtoyer la solitude, pas spécialement du moins, mais elle préfère ne pas perdre de temps à vaquer à des occupations futiles. Le temps, c’est de l’argent pour certains. Pour elle, tant qu’elle n’aura pas ce qu’elle souhaite, tout son temps libre sera consacré à élaborer des plans, plus ou moins scabreux, pour arriver à son but. Parce que pour compléter le tout, elle est têtue. Essayez de lui enlever une idée de la tête, et je pense que c’est vous qui finirez plus vite par abdiquer en vous arrachant les cheveux que Natalya qui acceptera de lâcher de vue ne serait-ce que deux minutes sont but.

Son but ultime ? Il n’est pas très difficile de le connaître, même si ce n’est pas le genre de personne à étaler sa vie partout et à n’importe qui. Juste qu’elle ne sait pas spécialement le cacher. Dès qu’elle aperçoit son Frère, c’est plus fort qu’elle, il faut qu’elle se mette à le suivre et à le protéger de tout ce qui pourrait lui être nuisible. Et du point de vue de la jeune fille, tout peut être nuisible. Que ce soit une personne mal intentionnée, comme le gant que vous auriez laissé par terre par mégarde. On ne sait jamais, vous auriez pu le piéger après tout. Elle ferait un excellent garde du corps si seulement la personne qu’elle veut protéger l’acceptait à ses côtés.

Et si elle arrêtait peut-être de la poursuivre à tout bout de champ les bras plein de contrats. Russie, c’est tout. Absolument tout. Et il ne serait même pas étonnant que la chambre de la Biélorussie soit en réalité un sanctuaire dédié à son frère. Avec en prime un coin vaudouiste –néologisme powa.- pour pouvoir se venger plus facilement et plus rapidement des personnes s’en prenant de près ou de loin à sa Seigneurie Ivan –nouveau surnom.- Mais bon, ce ne sont que des suppositions sans grands fondements, si vous pensez que j’ai envie de mourir plus tôt que prévu tout simplement pour pouvoir voir cette pièce, vous vous mettez le doigt dans l’œil.

On ne peut nier le fait qu’elle est possessive. Et si vous le niez, c’est que…non vous n’existez pas tout simplement. Essayer ne serait-ce que d’approcher son frère, et on en reparlera. Si c’était possible, elle empêcherait qui que ce soit de le regarder ou de l’approcher. Ne vous bercez pas d’illusions, elle a bel et bien essayé. Elle n’a juste pas encore réussi à l’enfermer assez longtemps pour lui faire comprendre que la seule personne qu’il aime, c’est elle. Ça, elle en est persuadée. Il ne veut juste pas l’admettre pour le moment, mais il viendra un beau jour où il s’en rendra compte. [Ouais, quand on aura le temps de mourir 28484 fois, qu’ils seront tous deux seuls sur terre et qu’elle arrêtera de se comporter comme une hystérique. …Jamais.]

Mais ne vous en faites pas, même si il vaut mieux l’éviter lorsque son frère est dans les parages ( J’vous préviens, elle a sans doute un sixième sens pour le repérer, c’est pas possible autrement.) elle peut se montrer civilisée à certains moments. Plus ou moins. Suivant sa motivation. Et suivant ce qui l’entoure aussi. Pleins de pitis facteurs joyeux, que vous êtes –j’en suis sûr- impatients de découvrir  et qui changera certainement toute votre vie. Croyez-moi.

Ce que j'aime : Ukraine, Ivan, Ivan, martyriser les gens qui l'approchent de trop près, Ivan et le stalker.

Ce que je n'aime pas : Tout ce qui n'est pas en haut. Tout.

En bref : Psychopathe. Retenez-juste ça pour sauver votre peau.

Bien, le jour où un pays pourra naître dans la paix, la bonne humeur, sans effusions de sang inutiles, et sans martyriser les pauvres cerveaux des pauvres étudiants avec toutes leurs dates, qu’on me fasse signe et je daignerai peut-être sortir du trou qui me sert de chambre. Entretemps, je vais me baser sur une certaine page d’un certain site absolument pas connu qui est pourtant bien utile pour combler certaines lacunes énormes de mes connaissances –kof-. C’est parti pour se pencher sur le cas du pays où personne n’est capable de se mettre d’accord sur sa toponymie, on part du bon pied déjà, j’le sens. Vous, chers francophones appréciés de tous, avez décidé tout d’abord de l’appeler la Ruthénie blanche, ou Russie blanche.[J’ai énormément de mal à ne pas sortir deux jeux de mots pourris accompagnés d’explications douteuses, mais pour le bien de tous je me suis retenu, je m’auto-admire et m’auto-applaudis.] Ensuite, durant la période soviétique, vous avez changés d’avis, Biélorussie, ça convenait mieux. Ceci dit, durant lors de son indépendance, ce fut Bélarus qui apparut dans les documents officiels. Jusqu’au jour où l’ONU se pointa avec une dénomination officielle et décida de dire République de Bélarus. C’est fou comme cette dénomination officielle sert actuellement, et est parfaiiitement reconnue de tous. Même mon correcteur a envie de m’étrangler dès que j’écris Bélarus, c’est pour ça que je le mets une troisième fois, j’aime trop voir les vaguelettes rouges.

Bref. On est pas là pour se taper la discute sur le nom à utiliser, ce ne serait qu’une perte de temps. Donc, dès ses débuts, c’est un beau fouillis qui se présente. Vazy que tout le monde lui marche dessus et l’envahisse tour à tour, que ce soit Suède, Russie, Prusse, Pologne ou encore Autriche, [C’est qui le suivant ? Non mais sincèrement. Vous osez aussi vous demander pourquoi gentlemans cités ci-dessus, elle vous en veut ? Mis à part toi Ivan, tu es l’Exception. Malheureusement pour toi.] c’est certainement une période magnifique et plus que joyeuse, jusqu’à ce qu’elle soit annexée par l’Empire russe. [Personne ne me contredira si j’ajoute que ce sont sans doute les années les plus merveilleuses de sa vie, qui seront juste troublés par un parasite.] C’est en 1812 que Napoléon et ses troupes décida sur un coup de tête d’envahir le pays, afin de combattre les troupes russes près de la Bérézina, rivière affluent du Dniepr ou Dniestr. – un de ses deux noms pourraves que je ne saurai jamais prononcer.-  Bataille que Napoléon gagna malgré de nombreuses pertes, en fuyant la manœuvre d’encerclement russe. Le tout sur le territoire de Natalya, qui n’avait certainement rien demandé si ce n’était la réussite de son frère. –qu’il n’eut pas, et heureusement pour Francis, elle était certainement trop occupée à admirer une certaine personne pour pouvoir se venger de cette bataille perdue-

Durant le 19ème siècle, tout en restant aux côtés de son cher et tendre Grand-Frère, le pays se modernisa petit à petit, tout en subissant fortement l’influence dudit Grand-Frère. –Vous remarquerez au passage [rapport choucroute] qu’une des langues officielles de la Biélorussie n’est non pas le Biélorusse mais le Russe tout court.- Arriva ensuite la Première Guerre mondiale –Bim d’un coup, sans transition- où une nouvelle fois, la Biélorussie fut plus spectatrice des combats sur son territoires qu’autre chose, regardant cette fois-ci les Allemands et les Russes se combattre. Magnifique spectacle, je vous assure. A la fin de cette guerre, quand tout lé monde y est content et qué tout est rose, elle décida de s’autoproclamer indépendante –inconsciente-, on sait pas pourquoi, ça lui est passé par la tête. Mais visiblement, c’était pas vraiment au goût de Russie, vu que suite à cela il l’envahit et créé la République socialiste soviétique de Biélorussie. C’est en 1922 que la Biélorussie rejoindra l’Union des républiques socialistes soviétiques (AKA URSS.), dès s création en somme.

Le temps s’écoule, la vie est belle est sans trop de problèmes jusqu’en juin 1941, les Allemands reviennent en force et l’envahit complètement, pour détruire juste 98% de son patrimoine et décimer 90% de la population juive du pays, trop de gentillesse.  Le pays, plus que meurtri par la guerre réussira quand même à se relever assez vite, merci Staline et son industrialisation massive. On en arrive en 1986, le 26 avril plus précisément, vous voyez où je veux en venir ? Tchernobyl. Qui c’est qui c’est ramassé 70% des retombées radioactives de la centrale ukrainienne alors qu’elle-même n’a aucuuune centrale ? *tous en chœurs* C’est Bié-lo-russiiiie ♫~ Je vois que vous apprenez vite, c’est bien. Quoiqu’il en soit, deux millions de personnes dans la population en pâtira de ces retombées radioactives.

Trois ans plus tard, 1989 –zavez vu je compte trop bien- c’est au tour du mur de Berlin de s’effondrer, tout comme l’URSS, et ce sera le 25 août 1991 qu’elle obtiendra son indépendance. Avec au pouvoir Stanislaw Chouchkievitch –Désolé si j’écorche le nom, vous compatirez j’en suis sûr.-, qui ne fera pas long feu, détrôné par Loukachenko, toujours au pouvoir si je ne m’abuse. Loukachenko mettra en place un régime basé sur la nostalgique du communisme ainsi que fort. A partir de là, on ne comptera plus le nombre de contrats passé avec le charmant pays voisin, la Mère Patrie, dont un traité envisageant une union monétaire et politique entre les deux pays. MAIS. – Y a toujours un mais quelque part- Poutine ramena sa fraise –de compagnie, aha, j’me comprends, je fais pitié, je vais dormir okay.- et freine le processur de rapprochement entre Russie et Biélorussie, [Je sais maintenant qui est en tête sur la liste de mort de Natalya.] parce que…Parce qu’il aime pas Loukachenko, cherchez pas, j’veux pas me mêler plus que ça à leurs affaires. Loukachenko qui fut d’ailleurs réélu haut la main [*kof* Grâce à des élections non truquées *kof*] en 2001, 2006 et pour finir 2010. Quel suspens, je vote pour lui aussi cette année.